Notre expertise
Le Centre Européen de Sécurité et de Stratégie (CESS) analyse les formes contemporaines d’ingérence étrangère, de désinformation, d’influence cognitive, d’infiltration sociale et de déstabilisation hybride, à travers une approche pluridisciplinaire et stratégique.
Le CESS développe une approche intégrée fondée sur deux piliers : l’analyse stratégique et l’intervention concrète.
Ses champs d’expertise couvrent les grandes mutations contemporaines : désinformation, manipulations algorithmiques, résilience démocratique, ingérence étrangère, intelligence artificielle et souveraineté numérique.
Ses modes d’action s’appuient sur une méthode rigoureuse mêlant production de notes, veille informationnelle, partenariats avec les institutions, participation aux débats publics et enquêtes de terrain.
Le CESS se positionne comme un acteur stratégique indépendant, engagé pour une Europe plus résiliente, souveraine et consciente de ses vulnérabilités.
NOS CHAMPS D’EXPERTISE
Ingérence étrangère
Décryptage des opérations d’influence contre les sociétés européennes
Mécanismes hybrides de manipulation
Analyse des campagnes de désinformation pour comprendre les stratégies d’affaiblissement des démocraties.
Résilience démocratique
Étude des capacités de résistance des sociétés européennes face aux chocs informationnels.
Souveraineté numérique
Observation de la dépendance technologique européenne vis-à-vis d’acteurs extracommunautaires.
Intelligence artificielle et manipulation
Veille stratégique sur l’usage croissant de l’IA générative et prédictive dans les campagnes de manipulation de masse.
Géopolitique stratégique & société civile européenne
Croisement géopolitique globale / sécurité continentale et rôle de la société civile. Promotion diplomatique démocratique et inclusive.
Méthodes & outils d’analyse
Le CESS fonde son travail sur des productions rigoureuses pour éclairer l’action publique et à documenter les menaces émergentes.
Ingérence étrangère et manipulations hybrides
L’ingérence étrangère ne se manifeste plus uniquement sous la forme d’opérations d’espionnage ou de propagande classique. Elle s’inscrit désormais dans des logiques hybrides, où se mêlent désinformation, influence numérique, infiltration sociale et diplomatie parallèle. Le CESS analyse en profondeur ces stratégies complexes qui visent à affaiblir les sociétés démocratiques de l’intérieur.
Ces actions prennent souvent la forme d’une contamination progressive de l’espace public : campagnes de fausses informations, diffusion de récits alternatifs, exploitation des fractures sociales, et mobilisation de figures locales sans lien apparent avec les États étrangers. Les mouvements sociaux sont parfois instrumentalisés dans cette dynamique : des revendications légitimes peuvent être détournées, amplifiées ou manipulées par des acteurs extérieurs pour créer des tensions internes, fragmenter la société ou décrédibiliser les institutions. Le Centre observe également le rôle croissant de certains relais médiatiques ou politiques qui, consciemment ou non, contribuent à ces mécaniques d’influence.
Résilience démocratique
Face à la multiplication des menaces informationnelles et aux tentatives de déstabilisation, les démocraties européennes doivent renforcer leur résilience. Le CESS étudie les capacités de résistance des institutions, des médias, des acteurs sociaux et des citoyens. Il s’agit de comprendre comment préserver l’intégrité du débat public, garantir l’indépendance des corps intermédiaires, et lutter contre les logiques de fragmentation entretenues par les puissances étrangères.
La résilience démocratique suppose aussi une éducation critique à l’information, un renforcement des contre-pouvoirs, et une capacité d’alerte rapide face aux signaux faibles. Le rôle de la société civile est ici essentiel : syndicats, associations, ONG, collectifs citoyens participent à l’équilibre démocratique, mais ils sont aussi des cibles potentielles des ingérences. Le CESS plaide pour une approche proactive, capable de protéger ces structures tout en les intégrant pleinement à la stratégie de sécurité démocratique de l’Europe.
Souveraineté numérique
L’Europe est aujourd’hui dépendante d’infrastructures technologiques étrangères, qu’il s’agisse des plateformes sociales, des clouds, des outils d’analyse de données ou des normes de cybersécurité. Cette dépendance rend l’Union vulnérable face aux stratégies d’influence, de surveillance ou de chantage numérique. Le CESS défend une approche stratégique de la souveraineté numérique, combinant régulation, innovation et coopération européenne.
Cela implique de bâtir un écosystème de plateformes éthiques, de protéger les données sensibles, de sécuriser les infrastructures critiques et de lutter contre les ingérences via les outils numériques. La question de la souveraineté ne se limite pas à la technique : elle touche à la capacité d’un continent à fixer ses propres règles du jeu, à défendre ses valeurs et à résister aux pressions des grandes puissances technologiques. C’est également dans ce cadre que s’inscrit l’analyse des réseaux sociaux comme vecteurs d’influence ou d’instabilité.
Intelligence artificielle et manipulation de l’information
L’intelligence artificielle constitue un levier majeur d’amplification des contenus et des narratifs. Utilisée à des fins malveillantes, elle permet de générer des fausses vidéos (deepfakes), d’automatiser la diffusion de messages à grande échelle via des bots, ou de cibler des publics spécifiques en exploitant leurs biais cognitifs.
Le CESS observe les détournements de ces technologies, souvent mises au service de campagnes d’influence, de désinformation ou de polarisation sociale. Ces outils peuvent fausser les débats publics, manipuler les émotions collectives, ou encore perturber les processus électoraux. La vigilance est d’autant plus nécessaire que les usages malveillants sont difficiles à détecter pour le grand public. Le Centre milite pour un encadrement éthique et démocratique de l’IA, un renforcement des outils de détection, ainsi qu’une meilleure formation des institutions, des médias et des citoyens à ces nouvelles menaces.
Géopolitique stratégique et société civile européenne
L’Europe ne peut plus penser sa sécurité uniquement en termes d’États et d’armées. La société civile, les experts, les think tanks, les journalistes indépendants et les mouvements citoyens sont devenus des cibles stratégiques pour les puissances étrangères. Le CESS s’attache à décrypter la manière dont ces acteurs sont instrumentalisés dans les guerres d’influence : financement opaque, infiltration des débats, pression idéologique ou économique, création de fausses ONG ou de fausses mobilisations.
L’objectif de certains États hostiles est clair : affaiblir la cohésion européenne, nourrir les clivages internes, et détourner les mobilisations vers des agendas favorables à leurs intérêts. Le Centre analyse ces tentatives en s’appuyant sur une cartographie des relais d’influence, une étude des récits concurrents et une observation fine des dynamiques sociales. Il promeut également une société civile européenne plus connectée, plus résiliente et plus intégrée dans les processus de décision stratégique.
Méthodes et outils d’analyse
L’approche du CESS repose sur une méthodologie rigoureuse, alliant veille informationnelle, production de notes stratégiques, enquêtes de terrain et partenariats institutionnels. Chaque publication s’appuie sur une documentation approfondie, une analyse critique des sources et un croisement d’expertises.
Le Centre développe ses propres indicateurs de vulnérabilité informationnelle et ses outils de cartographie de l’influence. Il mobilise également des simulations, des études comparatives et des approches pluridisciplinaires mêlant sociologie, géopolitique, science des données et analyse du discours. Cette méthode permet d’objectiver les phénomènes d’ingérence, d’anticiper les menaces émergentes, et de proposer des recommandations opérationnelles adaptées aux institutions européennes et nationales. L’objectif est de sortir des approches anecdotiques pour proposer une vision stratégique, lisible et utile à l’action publique.
Mouvements sociaux et sécurité européenne
Les mouvements sociaux constituent un pilier essentiel de la démocratie. Pourtant, dans le contexte géopolitique actuel, ils peuvent aussi devenir des terrains d’expérimentation ou de manipulation. Le CESS étudie la manière dont certaines puissances étrangères tentent d’infiltrer ou de détourner des contestations sociales pour affaiblir la stabilité intérieure des États européens. Cela peut passer par l’injection de récits alternatifs dans les mobilisations, la création de divisions internes, ou la mise en avant de figures radicales pour décrédibiliser les revendications.
Le Centre ne remet pas en cause la légitimité des luttes sociales ; il cherche au contraire à les protéger des tentatives de récupération stratégique. Il analyse notamment les liens entre propagande étrangère et mobilisations locales, les plateformes numériques servant de catalyseurs, et les cycles de radicalisation amplifiés par des ingérences extérieures. Cette vigilance vise à renforcer la sécurité démocratique sans affaiblir le droit à la contestation.
Notre architecture stratégique
Le Centre Européen de Sécurité et de Stratégie (CESS) articule son action autour de cinq piliers complémentaires. Cette architecture stratégique garantit une cohérence entre l’expertise, les méthodes, les partenariats, la présence publique et les outils mobilisables, au service de la résilience européenne.
Le CESS développe une expertise transversale sur les nouveaux visages du risque stratégique :
ingérence étrangère, menaces hybrides, désinformation algorithmique, résilience démocratique, souveraineté numérique, IA et manipulation cognitive, géopolitique de l’influence et société civile européenne.
Produire
des connaissances actionnables
Nos travaux s’appuient sur une méthodologie structurée : production de notes stratégiques, baromètres d’ingérence, tribunes, rapports documentés, et études empiriques.
Chaque publication repose sur des sources vérifiées, des analyses croisées et une approche stratégique.
Le CESS coopère avec des institutions européennes (Parlement, Commission, agences), l’OTAN, des think tanks, des médias spécialisés et des experts indépendants.
Objectif : créer une synergie de vigilance stratégique et de réponse collective.
Faire entendre une voix libre, stratégique et européenne
Le CESS intervient dans les médias, les colloques, les conférences et les auditions institutionnelles.
Cette présence contribue à sensibiliser les décideurs, les experts et le grand public aux dynamiques d’influence qui fragilisent nos démocraties.
Offrir des solutions concrètes, accessibles et mobilisables
Nos publications, indicateurs, baromètres et scénarios stratégiques forment une boîte à outils opérationnelle.
Le CESS vise à doter les institutions, les journalistes et les citoyens de clés de compréhension et d’action face aux menaces informationnelles.
En lien avec cette thématique
Le Centre Européen de Sécurité et de Stratégie développe une veille permanente sur les formes contemporaines de menace hybride : manipulation de l’opinion, désinformation algorithmique, instrumentalisation des colères sociales, captation d’influence, infiltration de mouvements sociaux, stratégies d’ingérence numérique et culturelle.
Cette expertise repose sur une architecture stratégique complète — champs d’action, méthode, outils, partenariats et présence publique — et vise à renforcer la résilience des sociétés démocratiques face aux nouvelles formes de déstabilisation, visibles ou invisibles.
Découvrez notre sélection d’articles, tribunes et rapports stratégiques
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Baromètre de l’ingérence étrangère (édition 2025)
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Tribune “L’Europe ne tiendra pas si elle méprise ses colères populaires”
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Note stratégique sur l’appel du 10 septembre
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Rapport sur le rôle des plateformes dans la désinformation algorithmique
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À venir : carte interactive de l’ingérence étrangère en Europe
À lire : Nos analyses stratégiques
En résumé – Une expertise stratégique intégrée
Le Centre Européen de Sécurité et de Stratégie (CESS) s’appuie sur une approche stratégique globale articulée autour de cinq piliers : les champs d’expertise, la méthode d’analyse, les partenariats institutionnels, la présence publique et une boîte à outils opérationnelle. Cette architecture permet d’intervenir sur des enjeux complexes, hybrides et transversaux.
Nos champs d’expertise couvrent les formes contemporaines de menaces hybrides : manipulation de l’opinion, guerre informationnelle, désinformation algorithmique, captation d’influence, infiltration de mouvements sociaux, et stratégies d’ingérence dans les institutions et les récits médiatiques. Cette approche inclut les outils numériques, mais aussi les dynamiques sociales et culturelles, les réseaux d’influence et les vulnérabilités démocratiques. Par exemple, les mouvements sociaux peuvent être à la fois un indicateur de crise démocratique et un levier de manipulation étrangère. Le CESS analyse leur instrumentalisation comme symptôme des fractures européennes et des vulnérabilités exploitables par des puissances extérieures.
Notre méthode d’analyse repose sur la confrontation des signaux faibles, l’étude comparative des cas, l’observation des chaînes de propagation de l’influence, et une lecture systémique des effets politiques, culturels ou sécuritaires. Cette méthode permet d’anticiper les formes nouvelles d’attaques hybrides, en dépassant les cloisonnements classiques entre sécurité intérieure, diplomatie, technologies et société civile.
Nos partenariats stratégiques s’inscrivent dans une logique de coopération avec des institutions européennes, des think tanks spécialisés, des chercheurs indépendants, des responsables politiques, des médias et des plateformes numériques. Le CESS agit comme passerelle entre société civile et sphères décisionnelles, afin de renforcer la résilience collective face aux menaces contemporaines.
Notre présence publique combine rigueur intellectuelle et engagement citoyen. À travers des tribunes, des chroniques radio, des interventions dans les médias, des publications, ou des participations à des forums internationaux, le CESS met en lumière les angles morts du débat stratégique européen. Cette présence permet également de décrypter en temps réel les campagnes d’influence ou les signaux de déstabilisation.
Notre boîte à outils opérationnelle repose sur des baromètres réguliers, des cartographies des ingérences, des fiches de vigilance, des formations, ainsi que des recommandations politiques concrètes. Ces outils sont mobilisables par les institutions, les acteurs de terrain, les journalistes, mais aussi les citoyens. Ils visent à produire de l’intelligence collective, à renforcer l’alerte démocratique et à bâtir des défenses non militaires contre les menaces invisibles.
Le CESS articule ainsi l’analyse stratégique, l’expertise citoyenne et la présence médiatique pour faire émerger une vision européenne de la sécurité adaptée aux réalités du XXIe siècle.
À venir : Publication
"L’Empire des ombres – Plongée dans les mécanismes de l’ingérence étrangère"
Ce livre à paraître revient sur une réalité longtemps sous-estimée : l’ingérence étrangère n’est plus l’apanage de l’espionnage classique. Elle opère désormais à ciel ouvert, dans nos réseaux sociaux, nos institutions, nos récits collectifs.
En croisant témoignage personnel et analyse stratégique, cet ouvrage met en lumière les mécanismes invisibles qui alimentent la déstabilisation des démocraties européennes.
Il s’adresse autant aux décideurs qu’aux citoyens, pour comprendre, décrypter et résister.
Sortie prévue : Octobre 2025
* Une version numérique sera proposée gratuitement aux institutions partenaires.